La porosité intestinale est un sujet de plus en plus discuté dans les domaines de la santé et du bien-être.

Également connue sous le nom de « syndrome de l’intestin perméable », cette condition se réfère à une augmentation de la perméabilité de la paroi intestinale.

Pour y voir plus clair, cet article explore ce qu’est la porosité intestinale, aide à en comprendre ses causes, ses symptômes et vous dit comment gérer ce problème. Pour en savoir plus sur ce sur ce sujet fascinant et ses implications pour la santé globale, lisez la suite.

La barrière intestinale est comme un mur protecteur qui garde notre corps en sécurité.

Hélas, parfois les choses se compliquent car notre mur peut avoir des trous, des fissures et devenir trop perméable.

Ainsi, les particules indésirables peuvent alors la traverser et pénétrer dans le sang.

En d’autres termes, on parle de porosité intestinale, d’hyperperméabilité intestinale, de syndrome de l’intestin poreux ou encore de leaky gut syndrom en anglais.

Malheureusement, cette situation peut causer des problèmes de santé et notre corps peut devenir confus et réagir d’une manière qui n’est pas normale.

En effet, une barrière intestinale défectueuse peut entraîner des problèmes allant des allergies, aux inflammations, ou encore aux maladies auto-immunes.

Tout d’abord, quand tout fonctionne bien, les nutriments importants comme les vitamines et les minéraux peuvent passer à travers ces « portes » et être transportés là où ils sont nécessaires dans notre corps.

Aussi, ces portes ne laissent pas passer tout ce qui essaye de traverser.

En effet, elles bloquent les choses qui pourraient être mauvaises pour nous, comme certaines bactéries, toxines, microbes, morceaux de nourriture non digérés et d’autres substances qui peuvent nous rendre malades dès lors qu’elles sont dans le sang.

Comme nous l’avons vu, la barrière intestinale est un mur de protection à l’intérieur de nos intestins.

Notre barrière intestinale est constituée de plusieurs couches qui travaillent ensemble pour nous garder en bonne santé :

• Les cellules intestinales : ce sont des petites cellules collées les unes aux autres (appelées cellules épithéliales) qui sont très collées les unes aux autres. Ces cellules ont des « portes » très fermées (appelées jonctions serrées) qui sont comme des fermetures éclair ; elles se maintiennent ensemble de manière très étroite. En s’ouvrant où se fermant, elles qui contrôlent ce qui peut passer dans notre sang,
• Le mucus : c’est une substance gluante qui recouvre les cellules. Le mucus attrape les microbes et les saletés pour qu’ils ne touchent pas directement les cellules,
• Le système immunitaire : juste derrière les cellules, il y a des gardes du corps (des cellules du système immunitaire) prêts à attaquer les intrus qui réussiraient à passer.
• Les bonnes bactéries : dans notre intestin, il y a plein de bonnes bactéries qui aident à digérer les aliments. En grignotant ces aliments, elles produisent des substances qui nous sont nécessaires. De plus, elles aident à protéger la barrière intestinale.

• Elle laisse passer les bonnes choses : la barrière intestinale permet aux nutriments (comme les vitamines et les minéraux) de passer dans le corps pour alimenter nos cellules,
• Elle bloque les mauvaises choses : les microbes, les toxines et les autres choses nuisibles qui pourraient nous apporter des maladies,
• Elle répare les dégâts : les cellules de l’intestin se réparent et se remplacent très vite pour garder la barrière en bon état,
• Elle déclenche l’alarme : si un microbe passe, le système immunitaire réagit vite pour le combattre.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l’augmentation de la porosité intestinale.

Une consommation excessive d’aliments transformés, de sucres et de graisses saturées provoque une inflammation dans l’intestin. On y retrouve la présence de produits chimiques alimentaires et de mauvaises graisses. Ensuite, cette inflammation endommage les cellules intestinales, augmentant la porosité intestinale.

Par ailleurs, le manque de fibres alimentaires perturbe le microbiote intestinal. Un microbiote déséquilibré affaiblit la barrière intestinale, rendant l’intestin plus perméable. En conséquence, des substances indésirables peuvent pénétrer dans le sang.

Elles peuvent altérer la barrière intestinale de plusieurs façons.

D’abord, elles provoquent une inflammation dans l’intestin. Par exemple, manger du gluten ou du lactose peut déclencher une réaction immunitaire.

Ensuite, cette inflammation endommage les cellules de la paroi intestinale. Ainsi, chez les personnes sensibles au gluten, le gluten détruit les villosités, qui sont importantes pour l’absorption des nutriments.

Par ailleurs, l’inflammation rend la barrière intestinale plus perméable. Les jonctions entre les cellules deviennent lâches, permettant à des particules non digérées et à des toxines d’entrer dans le sang.

Cela peut entraîner divers symptômes, comme des douleurs abdominales, des ballonnements ou des éruptions cutanées.

D’abord, un manque de vitamines et minéraux essentiels affaiblit les cellules intestinales. Par exemple, une carence en zinc, en magnésium ou encore en vitamine A ou D réduit la capacité de l’intestin à se régénérer.

Ensuite, l’absence de nutriments importants, comme les fibres, perturbe le microbiote intestinal. Un microbiote déséquilibré affaiblit la barrière intestinale. En conséquence, la porosité intestinale augmente.

Par ailleurs, un manque de protéines peut réduire la production de mucus intestinal. Ce mucus protège les parois de l’intestin. Sans lui, les cellules intestinales sont plus vulnérables aux dommages.

Le stress chronique peut rendre notre intestin moins fort, en altérant la fonction des jonctions serrées (ces portes qui empêchent les mauvaises choses de pénétrer dans le sang). En effet, il provoque une inflammation dans l’intestin qui endommage nos cellules.

Aussi, il perturbe le microbiote qui affaiblit la barrière protectrice.

Enfin, l’hormone du stress, le cortisol, altère les liens entre les cellules intestinales qui ont besoin de communiquer entre elles.

En conséquence, rappelez-vous toujours que le stress est votre pire ennemi ! (bien pire que la mauvaise alimentation).

Certaines infections bactériennes, virales ou parasitaires provoquent, elles aussi, une inflammation dans l’intestin. Elles créent également des dommages dans l’intestin.

D’autres, comme celles causées par E. coli ou Salmonella, perturbent le microbiote intestinal. Une fois de plus, un microbiote déséquilibré affaiblit notre barrière, permettant à des substances indésirables de pénétrer dans le sang.

Par ailleurs, les infections, y compris celles causées par des virus comme le rotavirus, peuvent réduire la production de mucus intestinal. Pour rappel, ce mucus protège les parois de l’intestin. Sans lui, les cellules intestinales sont plus vulnérables aux dommages.

Certains médicaments comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) provoquent une inflammation dans l’intestin. Cette dernière endommage les cellules intestinales et augmente la porosité intestinale.

Aussi, les antibiotiques jouent leur rôle en perturbant le microbiote intestinal. On sait également que les laxatifs ou les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), peuvent réduire la production de mucus intestinal.

Une fois de plus, on en arrivera aux mêmes conséquences.

Nous l’avons vu ci-dessus, plusieurs causes amène à un déséquilibre du microbiote (dysbiose) : l’alimentation pauvre en fibres, l’usage excessif d’antibiotiques ou des infections.

L’abus d’alcool endommage l’intestin.

On retrouve toujours les mêmes conséquences : de l’inflammation, un microbiote perturbé et une réduction la protection de la muqueuse. Le tout augmente la porosité intestinale et compromet la santé intestinale.

L’inflammation chronique peut endommager la barrière intestinale de plusieurs manières :

1. Elle active constamment le système immunitaire, qui libère des substances inflammatoires.
2. Ces substances peuvent directement endommager les cellules qui tapissent l’intestin.
3. Elles peuvent aussi altérer les jonctions entre ces cellules, les rendant moins serrées.
4. L’inflammation chronique réduit la production de mucus intestinal, qui protège l’intestin.
5. Elle perturbe également l’équilibre des micro-organismes bénéfiques dans l’intestin.

A nouveau, ces effets combinés augmentent la porosité intestinale, permettant à des substances indésirables comme des toxines, des antigènes alimentaires et des bactéries dites « pathogènes » de traverser plus facilement dans le sang. Cela peut déclencher une réponse immunitaire systémique et provoquer des symptômes variés, y compris des réactions allergiques, des troubles digestifs et potentiellement des maladies auto-immunes.

Ainsi, l’inflammation chronique joue un rôle clé dans l’altération de la barrière intestinale et la promotion de la porosité intestinale, ce qui souligne l’importance de la gestion de l’inflammation pour maintenir une santé intestinale optimale.

Les facteurs environnementaux jouent également leur rôle :

1. Polluants chimiques : Les substances chimiques présentes dans l’air, l’eau ou les aliments peuvent provoquer une inflammation dans l’intestin, endommageant ainsi les cellules.
2. Pollution : L’exposition à la pollution atmosphérique peut également induire une inflammation chronique, amenant toujours aux mêmes conséquences.
3. Alimentation : Une alimentation riche en pesticides, additifs alimentaires et résidus de médicaments dans les produits animaux peut altérer l’intestin.
4. Stress environnemental : Le stress lié à l’environnement, comme le bruit excessif ou les conditions de vie stressantes, peut augmenter la production de cortisol (l’hormone liée au stress) qui peut nuire à la barrière intestinale.
5. Microbiote perturbé : Les changements dans l’environnement, tels que les antibiotiques dans l’eau potable ou les produits chimiques agricoles dans le sol, peuvent déséquilibrer le microbiote intestinal, réduisant ainsi la diversité microbienne et augmentant la porosité intestinale.

Il est important de souligner que la porosité intestinale peut être influencée par plusieurs de ces facteurs combinés. De ce fait, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre tous les aspects de cette condition.

Les facteurs génétiques peuvent influencer l’intégrité de la barrière intestinale de plusieurs manières :

1. Prédisposition à l’inflammation : Certains gènes peuvent prédisposer une personne à une réponse inflammatoire accrue dans l’intestin.
2. Mutations dans les protéines de jonction : Des mutations génétiques peuvent affecter les protéines qui maintiennent les jonctions serrées entre les cellules intestinales, rendant la barrière intestinale moins efficace pour empêcher les substances nocives de passer dans le sang.
3. Déficits enzymatiques : Des mutations génétiques peuvent entraîner des déficits enzymatiques spécifiques, par exemple dans la production de mucus protecteur ou dans le métabolisme des nutriments essentiels, ce qui peut compromettre la fonction protectrice de la barrière intestinale.
4. Réponse immunitaire : Des variations génétiques peuvent affecter la réponse immunitaire de l’intestin, rendant la barrière intestinale plus vulnérable à l’inflammation et à la perméabilité accrue.
5. Sensibilité aux toxines environnementales : Certaines personnes peuvent être génétiquement plus sensibles aux effets des toxines environnementales.

Les symptômes de l’intestin poreux peuvent varier largement, mais incluent souvent les symptômes suivants.

Les personnes atteintes de porosité intestinale peuvent ressentir des ballonnements, une diarrhée occasionnelle ou chronique, de la constipation, des douleurs abdominales et des gaz fréquents, plus ou moins odorants.

En raison d’une mauvaise absorption des nutriments essentiels, comme les vitamines et les minéraux, il est possible d’être en carence nutritionnelle. Par exemple, une carence en fer ou en vitamine B12 peut se développer chez les personnes ayant une porosité intestinale.

Certaines personnes peuvent connaître des fluctuations de poids non expliquées, parfois avec une difficulté à prendre ou à perdre du poids.

Beaucoup de personnes atteintes de porosité intestinale signalent une fatigue chronique, même après un repos adéquat.

Ces symptômes peuvent être d’ordre articulaire (douleurs), des éruptions cutanées, une inflammation généralisée, ou une sensibilité accrue aux infections.

Certaines personnes peuvent développer des sensibilités alimentaires nouvelles ou exacerbées, des allergies alimentaires, et peuvent être plus sujettes aux infections, comme les infections respiratoires ou urinaires.

La porosité intestinale peut aboutir à de l’eczéma, la rosacée, l’acné, le psoriasis.

De nombreuses maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus sont associées à une porosité intestinale accrue.

On parle ici de fatigue chronique, de douleurs articulaires, de maux de tête, de difficultés de concentration (brouillard cérébral), de la dépression et de l’anxiété.

Il est possible d’éprouver du brouillard cérébral, des difficultés de concentration et de mémoire.

Des symptômes tels que la dépression, l’anxiété, l’irritabilité et des changements d’humeur fréquents peuvent être observés chez les personnes ayant une porosité intestinale.

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Néanmoins, il est important de noter que le syndrome de l’intestin poreux est encore un sujet de débat dans la communauté médicale. 

En effet, certaines études et praticiens en médecine fonctionnelle soutiennent son existence et son lien avec diverses maladies chroniques. En revanche, d’autres restent sceptiques et estiment que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir une relation causale claire. 

Toutefois, si vous pensez souffrir de ce syndrome, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un plan de traitement approprié.

Diagnostiquer la porosité intestinale peut être complexe car les symptômes sont souvent vagues et similaires à ceux d’autres conditions. 

Aussi, si vous pensez avoir endommagé votre système digestif, il existe plusieurs signes et symptômes à surveiller ainsi que des examens médicaux pour confirmer les dommages. 

En ce sens, un professionnel de la santé commencera souvent par une évaluation détaillée de vos symptômes, antécédents médicaux et habitudes alimentaires. 

Les symptômes variés tels que ceux mentionnés précédemment peuvent orienter le diagnostic.

• Douleurs abdominales : douleurs fréquentes ou persistantes dans l’abdomen.
• Ballonnements : sensation de gonflement ou de plénitude dans l’abdomen.
• Troubles de l’élimination : diarrhée chronique, constipation, ou alternance entre les deux.
• Reflux gastro-œsophagien (RGO) : brûlures d’estomac, régurgitations acides.
• Nausées et vomissements : sensation fréquente de nausées ou vomissements récurrents.
• Perte de poids inexpliquée 
• Fatigue et faiblesse : sensation de fatigue constante, même après un repos adéquat.
• Saignements gastro-intestinaux : présence de sang dans les selles ou les vomissements.
• Changements dans l’appétit : perte ou augmentation de l’appétit sans raison apparente.
• Problèmes cutanés : éruptions cutanées, eczéma, ou autres problèmes de peau.

Consultation médicale : un médecin prendra un historique médical détaillé et effectuera un examen physique pour évaluer vos symptômes, déterminer les tests nécessaires et poser un diagnostic.

Plusieurs analyses de sang sont recommandées, notamment des tests de marqueurs inflammatoires et immunitaires :

• La Protéine C-réactive (CRP) est un marqueur clé de l’inflammation systémique, et les niveaux de cytokines pro-inflammatoires dans le sang sont également mesurés pour évaluer l’état inflammatoire. 
• En complément, d’autres marqueurs inflammatoires comme la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) peuvent être analysés. 
• Les tests de fonction hépatique, incluant les dosages d’AST, d’ALT et de bilirubine, sont aussi essentiels pour évaluer l’état général de la santé hépatique. 
• Des marqueurs de carences nutritionnelles tels que la vitamine B12, le fer et le folate (B9) doivent être mesurés pour identifier d’éventuelles déficiences pouvant aggraver la porosité intestinale.

Des analyses de selles peuvent être réalisées pour évaluer la composition et l’équilibre des bactéries intestinales, détecter des déséquilibres (dysbiose) ou la présence de pathogènes.

Bien que plus invasive, une endoscopie permet d’examiner directement la paroi intestinale et de prélever des échantillons pour une analyse microscopique. D’ailleurs, elle est utile pour détecter des dommages ou des signes de porosité intestinale accrue, bien que ce ne soit pas la méthode la plus courante pour diagnostiquer l’intestin poreux spécifiquement.

Le test de porosité intestinale : il est couramment utilisé. Il mesure la façon dont certaines substances passent à travers la paroi intestinale pour déterminer si celle-ci est trop perméable. Plus précisément, il consiste à ingérer une solution contenant deux types de sucres, le lactulose et le mannitol. Le mannitol est facilement absorbé, tandis que le lactulose ne l’est que partiellement. Ensuite, les patients urinent dans un échantillon qui est analysé pour mesurer la quantité de ces sucres. A savoir que des niveaux élevés de lactulose par rapport au mannitol peuvent indiquer une porosité intestinale accrue.

Le test de zonuline : c’est une protéine régulant la perméabilité des jonctions serrées dans l’intestin. Dans le cas de niveaux élevés de zonuline dans le sang ou dans les selles, on peut comprendre qu’il y a une porosité intestinale accrue.

Les tests d’inflammation et de dysbiose (déséquilibre du microbiote). Les analyses de sang, de selles et d’urine peuvent rechercher des marqueurs d’inflammation (comme la calprotectine fécale), des déséquilibres microbiens et des signes de dysbiose intestinale. 

Les tests d’anticorps IgG pour les aliments peuvent être réalisés pour identifier des sensibilités alimentaires qui pourraient être liées à une porosité intestinale accrue. D’ailleurs, on parle des IgG pour les sensibilités alimentaires retardées, et des IgE pour les allergies alimentaires immédiates.

Il est essentiel de consulter un professionnel de santé si vous présentez des symptômes persistants ou graves, tels que des douleurs abdominales intenses, des saignements gastro-intestinaux, une perte de poids inexpliquée ou une fatigue sévère.

Enfin, un médecin pourra déterminer les tests les plus appropriés en fonction de vos symptômes et de votre état de santé général.

Prendre soin de sa santé intestinale est essentiel pour le bien-être général. Pour ce, voici plusieurs solutions naturelles pour maintenir et améliorer la santé de votre intestin. 

Elles impliquent plusieurs stratégies visant à réduire l’inflammation, restaurer la barrière intestinale et améliorer la santé globale de l’intestin. 

• Évitez les aliments inflammatoires : alcool, café, épices fortes, sucre raffiné, sauces grasses, fritures, fast-foods,
• Évitez le gluten,
• Évitez les produits laitiers provenant de la vache,
• Limitez également la consommation excessive de viande,
• Optez plutôt pour une consommation équilibrée de protéines animales et végétales,
• Privilégiez les fruits et légumes cuits plutôt que crus. La cuisson à la vapeur douce rend ces aliments plus faciles à digérer et à assimiler,
• Augmenter les aliments bénéfiques : riches en fibres, fruits, légumes, protéines maigres, poissons gras, noix, graines…,
• Aliments fermentés : le yaourt, le kéfir, la choucroute, le kimchi, le miso et le kombucha contiennent des probiotiques bénéfiques.
• Buvez du thé vert et/ou du thé rooibos, qui possèdent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires,
• Privilégiez les céréales complètes ou semi-complètes comme le quinoa, le riz complet, le millet ou le sarrasin, qui apportent des fibres solubles qui nourrissent les bonnes bactéries,
• Utilisez de bonnes huiles riches en acides gras essentiels : olive, colza, cameline, noix, chanvre… pour aider à réparer la barrière intestinale et réduire l’inflammation,
• Mangez 2 à 3 fois par semaine des petits poissons gras (maquereaux, sardines, harengs…)

Buvez suffisamment d’eau (surtout pas celle du robinet) tout au long de la journée pour maintenir une bonne digestion et prévenir la constipation. 

Buvez des eaux de source peu minéralisées (voir sur l’étiquette si les résidus à sec à 180° sont inférieurs à 300 mg/l de préférence).

• Probiotiques : micro-organismes vivants, généralement des bactéries ou levures,
• Prébiotiques : fibres non digestibles qui favorisent la croissance des bonnes bactéries dans l’intestin,
• Glutamine : un acide aminé qui peut aider à réparer et maintenir la paroi intestinale,
• Acides gras oméga-3 : connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires, ils peuvent être trouvés dans l’huile de poisson, les graines de lin, certaines huiles (cameline, lin, noix, colza…),
• Zinc : important pour la santé intestinale et la réparation des tissus.

• L’aloe vera a des propriétés apaisantes et peut aider à réduire l’inflammation intestinale,
• Le gingembre aide à la digestion et possède des propriétés anti-inflammatoires,
• Le curcuma contient de la curcumine, un puissant anti-inflammatoire naturel,
• La menthe poivrée peut aider à soulager les symptômes du syndrome du côlon irritable (SCI) et favoriser la digestion.

Le stress chronique peut contribuer à la porosité intestinale. Par conséquent, pratiquez des activités comme le yoga, la méditation, la respiration profonde ou autres activités relaxantes.

Aussi, pratiquée régulièrement, l’activité physique modérée aide à maintenir la motilité intestinale et réduit le stress.

Limitez l’exposition aux produits chimiques, pesticides, additifs alimentaires et médicaments (sous la supervision d’un médecin). De même, les substances comme les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) peuvent endommager la paroi intestinale.

Prenez le temps de bien mâcher vos aliments pour faciliter la digestion et réduire la charge sur le système digestif. Surtout, rappelez-vous que votre estomac n’a pas de dents !

Aussi, l’apport d’enzymes digestives (des petits ciseaux qui viennent casser vos aliments) peut être utile pour certaines personnes pour assurer une meilleure digestion.

Autre conseil, ne buvez pas en mangeant ! En effet, l’eau perturbe la digestion car elle vient diluer les enzymes nécessaires à votre digestion.

En revanche, buvez un verre d’eau 10 à 15 minutes avant le repas. Une bonne hydratation buccale aidera à produire une bonne salivation nécessaire à une première digestion en bouche.

Essayez de manger à des heures régulières et d’avoir une routine alimentaire stable pour favoriser une digestion optimale.

Mais aussi, évitez de manger tard le soir : assurez-vous d’avoir digéré avant d’aller vous coucher. En effet, rappelez-vous que votre système digestif se restaure la nuit. Donc, il ne peut pas digérer et se réparer en même temps 🙂

Si une infection bactérienne, fongique ou parasitaire est présente, un traitement approprié est nécessaire. Dans ce cas, consultez un professionnel de santé pour les tests et traitements nécessaires. 

Les antibiotiques peuvent perturber la flore intestinale. Certains ont une action à large spectre et détruisent toutes les bactéries. Dans ce cas, il est conseillé de prendre un probiotique dès le traitement terminé. Par conséquent, utilisez-les uniquement sous prescription médicale et lorsque nécessaire.

Le foie joue un rôle crucial dans la détoxification du corps. C’est pourquoi, une alimentation saine, riche en légumes verts (dont l’artichaut), en betteraves, en ail et en curcuma peut soutenir la fonction hépatique. Aussi, en complémentation, le desmodium viendra soutenir votre foie.

Assurez-vous de dormir suffisamment. De surcroit, le sommeil est essentiel pour maintenir une perméabilité intestinale optimale. Par ailleurs, un sommeil adéquat et de qualité aide à réduire l’inflammation, à réguler le stress, à favoriser la réparation cellulaire, à équilibrer le microbiote intestinal et à protéger la barrière intestinale. Pour ces raisons, il est crucial de privilégier un bon sommeil pour une santé intestinale optimale.

Manger une variété d’aliments riches en fibres, en antioxydants et en acides gras sains peut aider à maintenir l’intégrité de la paroi intestinale.

Limiter l’utilisation d’antibiotiques aux situations nécessaires permet de préserver l’équilibre des bactéries intestinales.

La gestion du stress et la pratique de techniques de relaxation peuvent avoir un impact positif sur la santé intestinale. C’est pourquoi, il faut impérativement penser à la respiration ! Elle est puissante !

L’activité physique régulière est bénéfique pour les bactéries intestinales et la santé générale.

Réduire l’exposition aux toxines environnementales, comme les pesticides et les produits chimiques, peut aider à protéger la paroi intestinale.

En conclusion, on peut dire qu’il est indispensable d’adopter ces recommandations alimentaires et d’avoir un mode de vie sain (réduction du stress, activité physique régulière, bon sommeil).

Ainsi, vous contribuerez à soutenir la santé de votre intestin et à réduire les troubles liés à la porosité intestinale.

Aussi, il est crucial de travailler avec un professionnel de santé pour personnaliser ces stratégies en fonction de vos besoins spécifiques et pour s’assurer que vous suivez un plan sûr et efficace. Dans ce cas, un diagnostic précis et un plan de traitement bien adapté pourront aider à restaurer la santé de votre intestin.

Enfin, on peut dire que la porosité intestinale est une condition complexe qui peut avoir des répercussions considérables sur votre santé globale. En comprenant mieux les causes et les symptômes, et en adoptant des stratégies pour améliorer la santé de votre intestin, vous pouvez potentiellement retrouver un meilleur équilibre et une meilleure qualité de vie.

Si vous ressentez des symptômes liés à la porosité intestinale ou si vous souhaitez obtenir un accompagnement naturel et personnalisé pour améliorer votre bien-être intestinal, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour un suivi naturopathique avec moi. Ainsi, nous élaborerons un accompagnement adapté à vos besoins spécifiques, afin de vous aider à retrouver une santé optimale.

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Pour plus d’informations scientifiques et validées sur l’inflammation et la porosité intestinale, vous pouvez consulter le site de l’INSERM.